Le métier dépasse la profession, qui a aussi le sens d’une déclaration. Le métier se forge avec le temps, construit l’être, la profession se montre et expose.

Être sexologue c’est passer d’une profession à un métier marqué par un sérieux scientifique et humain dans toutes ses dimensions. Devenir sexologue clinicien demande de l’expérience, du travail, de l’humilité et beaucoup de courage. C’est en ce sens que les formations sexologiques s’appuient en France sur des professions de santé reconnues.

Ce modèle français de la sexologie, certes exigeant, car en deux étapes (profession de soin règlementée + études en DIU), n’a pas été conçu par hasard par ses créateurs. Le socle étant primordial à la tenue de l’édifice, ce métier de sexologue clinicien s’inscrit alors dans une transdisciplinarité et une pratique éthique.

C’est dans ce contexte qu’une grande étude est en train d’être menée par une équipe de Toulouse en lien avec les grandes organisations sexologiques françaises afin de donner encore plus de force et d’assise à notre beau métier. Une note juridique est en élaboration pour élaborer une cartographie des différentes professions de base et prévoir des actions d’avenir.