EDITO
La sexologie a depuis longtemps prôné l’intégrativité, à partir de la dimension pluridisciplinaire de ses enseignements universitaires et des prises en charge de patients qui ne peuvent se résumer à une seule méthode. L’exigence scientifique et l’évaluation des pratiques ont constitué une base pour une efficacité satisfaisante, en particulier pour apaiser les troubles, mais aussi pour permettre aux individus et aux couples d’être plus sereins… et ceci à tous les âges de la vie.
Aujourd’hui, les aspects sociétaux et politiques sont intégrés plus largement encore à partir des Droits humains, qui font partie des grilles de lecture des praticiens, devenus, pour ceux qui y sont sensibles, des acteurs de progrès et d’innovation dans une société en mutation. Chute du patriarcat, accessibilité à l’IA, rapport respectueux à la nature, dégagement des stéréotypes de genre en privilégiant l’Humain modifient complètement l’intime et les relations interpersonnelles, et donc le rôle des sexologues — en particulier des jeunes professionnels devient immense et plein d’espoir.
De nombreuses marches ont été franchies dans la structuration de notre profession, mais rien n’est encore gagné, et il suffit pour cela d’écouter celles et ceux qui nous font confiance : les violences jalonnent les histoires, les stéréotypes continuent de colorer les interactions et les influences font des dégâts.
Alors continuons nos combats pour que prévention et soin inscrivent conjointement l’avenir de la sexologie dans un mouvement encore plus humain et compétent.
Rédactrice en chef
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